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Rêves et régulation émotionnelle

Photo du rédacteur: Sarah Sarah

Selon les études actuelles, le sommeil et les rêves sont absolument indispensables à notre développement cérébral.


Nous savons que dans le cerveau, les circuits des émotions sont fortement activés durant le sommeil et en particulier durant le stade de sommeil que l'on appelle "paradoxal". Ce dernier joue un rôle important dans la maturation cérébrale et dans la consolidation de la mémoire (Siegle, 2001). D'autres théories mettent également l'accent sur le rôle du sommeil paradoxal dans la régulation des émotions.


En effet, la nuit venue, notre cerveau "rejoue" nos souvenirs émotionnels de manière indépendante de notre volonté. Le sommeil paradoxal permettrait de détacher la charge émotionnelle de nos mémoires par le biais des rêves. Si ce processus est déficient, cette charge affective reste dans les réseaux neuronaux de la mémoire et il peut, par exemple, en résulter de l'anxiété chronique.


L'échec de ce processus pourrait aussi déclencher la présence de cauchemars récurrents qui sont un indicateur de psychopathologie important. Contrairement aux mauvais rêves, le cauchemar est caractérisé par un niveau de peur élevé qui perturbe le sommeil. Si un certain seuil de peur dans rêve est dépassé, celui-ci perdrait son rôle bénéfique de régulateur émotionnel. Par exemple, les cauchemars récurrents peuvent être des symptômes chez les personnes atteintes de stress post-traumatique (American Psychiatric Association, 2013).


Au vu des différents rôles cognitifs et affectifs évoqués du sommeil et des rêves, il apparaît donc clairement qu'ils sont un pilier nécessaire à notre bien-être physique et psychique. Et même, si le côté étrange de nos rêves ne peut être actuellement associée à de simples pulsions refoulées, elle permet néanmoins aux dormeurs de mettre le doigt sur les aspects de leur vie qui les préoccupent.

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